
Olivia Ruiz (Olivia Blanc de son vrai nom) naît le 1er janvier 1980 à Carcassonne (Aude). Son frère Anthony, né en 1985 est connu sous le nom de Toan dans le monde du rap, il l’associe dans divers projets humanitaires.
Après des années de collège à Carcassonne, Olivia Ruiz continue ses études à Montpellier en arts du spectacle, puis s’oriente vers un BTS en communication qu’elle obtient.
Son père, Didier Blanc, est alors musicien dans un orchestre de variétés. Il donne très tôt à sa fille l’opportunité de chanter dans une chorale locale. Quelques années après, l’adolescente rejoint un groupe de rock nommé « Five », avant de s’investir dans le duo « Les Amants », créé avec un compositeur, accordéoniste et guitariste (Frank Marty).
En 2001, Olivia Ruiz participe à la première Star Academy, où elle parviendra en demi-finale face à Jeniger. Elle profite de ce tremplin pour signer chez Universal et tente de se détacher de l’image Star Academy. La chanson « Paris », écrite par Chet, annonce son premier album, « J’aime pas l’amour », pour lequel elle contacte Néry (ancien membre des VRP, qui mettra en scène son premier spectacle), Prohom, Juliette ou encore le groupe Weepers Circus, qui lui écrira la chanson « Petite fable » et l’invitera à des duos sur trois de ses propres albums. Elle est alors nommée aux Victoires de la musique 2005 dans la catégorie Révélation scène.
J'aime pas l'amour, premier album d'Olivia Ruiz

1 – Qui Sommes Nous ?
2 – Enervé
3 – Petite Fable
4 – J’Aime Pas L’Amour
5 – Pas Si Vieille
6 – Le Tango Du Qui
7 – De L’Air
8 – De Toi A Moi
9 – La Dispute
10 – Les Vieux Amoureux
11 – L’Absente
12 – Malaguena
Pour son second album, « La Femme chocolat » (2005), elle contacte Christian Olivier des Têtes Raides, Christophe Mali de Tryo, Mathias Malzieu de Dionysos (qui fut ensuite son compagnon jusqu’en 2011), Ben Ricour, et de nouveau Néry, Chet et Juliette.
Olivia Ruiz reçoit un disque de diamant (un million de ventes) grâce aux titres « J’traine des pieds » et « La femme chocolat » qu’on entend un peu partout.
Olivia Ruiz est nommée aux Victoires de la musique 2006 dans la catégorie Album de l’année. Une version espagnole de l’album (La chica chocolate) parait, ainsi que le live Chocolat Show !
Album | La Femme chocolat

1 – J’Traine Des Pieds
2 – La Femme Chocolat
3 – I Need A Child
4 – Non-Dits
5 – Thérapie De Groupe
6 – La Petite Valse De Narbonne Plage
7 – Quijote
8 – Cabaret Blanc
9 – Goûtez-Moi
10 – Vitrier
11 – La Petite Voleuse
12 – La Fille Du Vent
13 – De Toi A Moi II / La Molinera
En 2009, Olivia Ruiz sort son troisième album, « Miss Météores », qui s’écoule à près de 400 000 exemplaires, et sur lequel elle signe tous les textes en français et compose avec Mathias Malzieu toutes les musiques, à côté de plusieurs collaborations (le rappeur canadien Buck 65, les Français Coming Soon, les Anglais The Noisettes et le groupe Lonely Drifter Karen). Porté par trois singles (Elle panique, Belle à en crever et Les crêpes aux champignons), cet album lui permet d’entamer une nouvelle tournée.
Album | Miss Météores

1 – Elle Panique
2 – Les Crêpes Aux Champignons
3 – Belle A En Crever
4 – Spit The Devil
5 – Les Météores
6 – Mon Petit A Petit
7 – When The Night Comes
8 – Le Saule Pleureur
9 – Quedate
10 – La Mam’
11 – Don’t Call Me Madam
12 – Peur Du Noir
13 – Eight O’Clock/Six Mètres
En octobre 2009, Olivia Ruiz se produit au Zénith de Paris pour les 60 ans du Mouvement Emmaüs. Deux mois plus tard, elle participe au concert Rock Party 3 à Amnéville, aux côtés de Louis Bertignac, Richard Kolinka, Cali, Grace et Bénabar, chantant quelques uns de ses succès et des reprises, dont Ma p’tite chanson de Bourvil en duo avec Bénabar.
En 2010, Olivia Ruiz entame une nouvelle tournée d’une trentaine de dates dans des petites salles. Le 2 juin 2010 sort le DVD Miss Météores Live, enregistré en décembre 2009 à Nantes. Elle remporte une nouvelle fois des Victoires de la musique, en tant qu’artiste féminine et clip de l’année pour « Elle panique ».
D’août à octobre 2010, Olivia Ruiz se tourne vers le cinéma et tourne en Dordogne et en Gironde aux côtés de Gérard Jugnot et François Berléand dans « Un jour mon père viendra », film de Martin Valente.
En novembre, elle conçoit les décorations des vitrines du BHV Paris, comprenant notamment l’exposition « Les songes funambules ». Elle participe également au projet Les Françoises avec Jeanne Cherhal, Emily Loizeau, Camille, La grande Sophie et Rosemary Standley (du groupe Moriarty).
En 2012, Olivia Ruiz s’associe au Red Star Orchestra, big-band de 17 musiciens de jazz, pour l’enregistrement de six titres. Elle tournera également avec cet orchestre.
Après des vacances à Cuba pour se ressourcer, Olivia Ruiz enregistre son quatrième album intitulé « Le calme et la tempête », sorti le 3 décembre 2012.
Ce nouveau disque, son quatrième, est son disque. Celui qu’elle a pensé, celui qu’elle a rêvé, celui sur lequel elle a travaillé, seule dans l’écriture et la composition, tout au long de ces derniers mois alternant les hauts et les bas, le jour et la nuit, le noir, le blanc et les couleurs, l’alternatif comme le continu. Entre le calme et les tempêtes. « Le calme et la tempête », une évidence donc. Entre profondeur des mots et profondeur des sons, jamais elle n’avait donné cette impression de puiser si loin en elle pour trouver la source de ses chansons. C’est entre Paris et Los Angeles qu’elle s’est posée pour co-réaliser le tout aux côtés de Tony Berg (ex-directeur artistique Geffen Records). Un son nouveau naît de cette rencontre entre deux continents, deux générations, deux cultures.
Album | Le calme et la tempête

1 – My lomo & me (je photographie des gens heureux)
2 – Le calme et la tempête
3 – Plus j’aime, plus je pique
4 – Volver
5 – La melancholy
6 – La voleuse de baisers
7 – Ironic rainbow
8 – Larmes de crocodile
9 – Question de pudeur
10 – Crazy christmas
11 – Mon p’tit chat
12 – La llorona
En couple avec Nicolas Preschey, programmateur musical, Olivia Ruiz accouche d’un fils prénommé Nino en novembre 2015.
En 2016, Olivia Ruiz est de retour avec son cinquième album studio « A nos corps-aimants », qu’elle a entièrement écrit et co-composé.
On y découvre une nouvelle Olivia Ruiz qui se livre comme jamais.
Elle chante les métamorphoses, les corps qui ne sont rien sans l’esprit, le combat pour accepter que les miroirs ne disent pas toujours la vérité, la force, les cojones (elle n’en manque assurément pas) pour offrir au monde ses créations, la fragilité oxygène, tous ces regards qui comptent, qui sauvent ou qui terrassent.
Dans ce disque co-réalisé par Olivia Ruiz et Edith Fambuena (Bashung, Birkin, Daho, Miossec, Hardy, Higelin…), Olivia est à la fois aérienne et charnelle, amusée et effrayée, volontaire et incertaine, fragile et vaillante, à l instar du premier extrait présenté, Mon corps mon amour. Cette chanson à la beauté paradoxale et à la magie vortex, ne fait pas de prisonniers. Elle séduit sans rien promettre. Elle se donne sans rien céder. C’est captivant.
Album | À nos corps-aimants

1 – Mon corps mon amour
2 – Il y a des nuits
3 – Ame en dentelle
4 – La dame-oiselle
5 – Nino Mi Niño
6 – Dis-moi ton secret
7 – Le blanc du plafond
8 – L’éternité
9 – Tokyo Eyes
10 – Paranoïque transcendantal
11 – Nos corps-aimants
12 – Duerne nEGRITO
13 – il y a des nuits
14 – Nos corps-aimants
15 – Dis-moi ton secret
16 – Ame en dentelle
En 2019, Olivia Ruiz obtient le rôle principal dans le téléfilm « États d’urgence » de Vincent Lannoo, diffusé sur France 2.
Roman | La commode aux tiroirs de couleurs

Le 3 juin 2020, Olivia Ruiz sort un premier roman intitulé « La commode aux tiroirs de couleurs » qui raconte l’histoire d’une jeune femme qui hérite de l’intrigante commode de sa grand mère décédé qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d’une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.
Roman | Écoute la pluie tomber

Olivia Ruiz fait son retour le 11 mai 2022 avec son second roman « Écoute la pluie tomber ».
Marseillette, 1977. Dans le café qui l’a accueillie, étouffée, puis révélée, Carmen pleure sa nièce chérie. À plus de quarante ans, elle se rappelle les personnages qui ont changé sa vie.
Ceux qui l’ont fait plonger, l’ont remise dans le droit chemin. Ceux qui ont su percer ses failles et écouter ses désirs. Sans oublier ses soeurs, dont elle partage les stigmates de l’exil mais refuse de suivre la route.
Parce qu’après tant d’épreuves, Carmen aussi veut s’inventer un destin…
Site Officiel : http://www.olivia-ruiz.com/