En France, l’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) touche environ 150000 personnes et serait fatal pour 30000 personnes par an.
C’est la première cause de mortalité chez les femmes, devant le cancer du poumon, et la première cause de handicap physique adulte en France.
Il s’agit d’un problème de circulation sanguine qui affecte l’irrigation du cerveau et prive d’oxygène les cellules nerveuses.
L’AVC est principalement causé par une thrombose (formation d’un caillot de sang). On parle d’attaque ou de congestion cérébrale.
L’AIT (Accident Ischémique Transitoire) est un petit accident vasculaire cérébral qui se manifeste par un trouble de la parole (aphasie) et une paralysie légère d’un coté du corps (bras, visage…).
La plupart du temps, cela est dû à une accumulation de cholestérol sur les parois des artères (arthérosclérose) ce qui favorise la formation d’un caillot.
Lorsque le caillot provient du cœur ou d’une artère du cou (carotide), on parle d’embolie cérébrale.
L’obstruction du vaisseau sanguin étant brève, les tissus du système nerveux n’ont pas le temps de se nécroser et ne laisse pas de séquelles.
Les symptômes disparaissent en moins d’une heure.
L’IAT, sorte de « mini AVC », est le signe avant coureur d’un AVC plus sérieux, il ne faut donc pas négliger cette alerte puisqu’une personne sur quatre aura un accident vasculaire cérébral (AVC) suite à une ischémie transitoire dans les trois mois qui suivent.
L’hémorragie cérébrale, la forme la plus grave, représente 20 % des cas d’AVC.
L’AVC résulte souvent d’une hypertension qui perdure ou d’une rupture d’une artère. Elle peut survenir là ou se trouve une anomalie préexistante de l’artère : un anévrisme (point faible de la paroi d’un vaisseau sanguin) ou une malformation artério-veineuse, entraînant une privation d’oxygène pour le cerveau et une hémorragie méningée.
Le sang exerce alors une pression forte sur les tissus et provoque des fortes douleurs. Ce type d’AVC est responsable de séquelles lourdes : trouble de la motricité (paralysie, hémiplégie), trouble du langage (aphasie), trouble de la vision, trouble de la sensibilité (douleurs ou au contraire anesthésie).
Plus la prise en charge de l’AVC est rapide, moins les séquelles seront importantes.
Une IRM permettra de confirmer le diagnostic.
– Ayant plus de 50 ans chez l’homme et 60 ans chez la femme.
– Ayant eut un IAT (Accident Ischémique Transitoire) ou un parent proche (père, mère, frère, sœur) ayant déclaré un accident vasculaire cérébral (AVC) avant 45 ans ;
– Atteintes de troubles cardiaques (anomalie valve cardiaque, arythmie, insuffisance, infarctus).
– Atteintes de diabète (il contribue à l’athérosclérose, l’excès de glucose dans votre sang peut endommager les parois de vos artères).
– Hypertension artérielle
– Atteintes d’apnée du sommeil (pression sanguine élevée)
– Souffrants de migraines
– Cholestérol (le mauvais cholestérol (LDL) s’accumule sous forme de dépôts graisseux sur les parois des artères).
– Surpoids et obésité (indice de masse corporelle (IMC) supérieure à 25).
– Tabagisme
– Perte de conscience
– Perte de la sensibilité, engourdissement (anesthésie)
– Altération de la vision
– Paralysie ou faiblesse musculaire
– Mouvement involontaires, perte d’équilibre, manque de coordination, tremblements
– Difficulté à déglutir
– Incontinence momentanée
– Maux de tête, nausées, vomissements
– Confusion mentale (aphasie de compréhension)
– Difficulté à s’exprimer (aphasie motrice)
– Perte de concentration, de mémoire
– Anxiété, dépression
Conseils : Manger sainement en limitant l’apport de mauvais cholestérol, faire du sport (30 minutes d’exercice par jour), limiter la consommation d’alcool et de tabac.