Convertir le CO2 en pétrole ? Bernard A.J. Stroïazzo-Mougin, inventeur du cycle accéléré de conversion énergétique du CO2 raconte que l´idée lui est venue au début de l´année 2006 à la suite de la campagne menée par Al Gore attirant l´attention du monde entier sur les excès d´émissions de CO2 anthropique et leurs incidences sur le réchauffement globale.
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » disait Lavoisier. Aujourd’hui, il est désormais possible de valoriser le CO2 en une véritable source d’énergie de qualité, similaire au pétrole d’origine fossile, propre, inépuisable et économiquement viable
Bernard Stroïazzo-Mougin, Président-fondateur de bio fuel systems.
À partir d´ici sa réflexion fut la suivante: si ce CO2 est le résultat de la combustion ou l´oxydation des hydrocarbures et que ces hydrocarbures ont été formés à la base par des matières organiques, principalement végétales. De quoi cette matière végétale ou carbone organique s´est il formé ? La réponse était simple : à partir d´énergie solaire, de H2O et CO2 (aucune plante ne peut vivre sans CO2). Donc pourquoi ne pas compléter un cycle oxydo-réduction en utilisant le CO2 résultant de la combustion et récupérer son carbone pour le reconvertir en pétrole ?
Mais la difficulté majeure était alors le temps : la formation du pétrole fossile avait duré des millions d´années, d´où la seconde partie de l´idée, qui fut : Trouver une solution pour accélérer ce processus de formation.
Mais on ne peut pas modifier ou éviter la rigueur des lois physiques qui régissent notre univers. Par contre, on peut imaginer l´assemblage d’éléments qui nous permettent d´accélérer un processus de transformation. Pour la concrétisation de cette idée j´ai eu la chance de travailler avec une équipe de talent composée d´ingénieurs, scientifiques, techniciens et exécutants qui ont participé en ce projet avec enthousiasme, persévérance et on contribué à la réalisation d’un des plus spectaculaires changements en notre système énergétique globale.
Les problèmes de survie de nos civilisations sur notre planète sont basés principalement sur trois éléments fondamentaux: Énergie, Environnement et Alimentation. Ces 3 facteurs ont un dénominateur commun, le carbone, sous forme gazeuse, liquide ou solide.
80% de l’énergie que nous consommons provient des hydrocarbures fossiles. Le carbone est présent dans tous les tissus animaux et végétaux et une large part des problèmes liés à l’environnement proviennent des émissions incontrôlées de dioxyde de carbone (CO2) dans l´atmosphère.
Lorsque BFS (Bio Fuel Systems) à commencé à songer à une énergie de remplacement, ils ont tenu compte de quatre éléments fondamentaux:
La densité énergétique
L’énergie produite par unité de volume doit contenir un haut pouvoir calorifique.
L’efficacité
L’énergie produite par unité de temps doit couvrir un minimum de 8 000 heures de travail par an avec un bilan énergétique positif.
Une ressource inépuisable
La production de cette énergie ne doit pas avoir de limite dans le temps.
Une énergie accumulable et transportable
L’énergie doit pouvoir se conserver et être facilement transportable en son point d’utilisation. L’énergie répond à des lois physiques rigoureuses qui ne peuvent pas être modifiées et en particulier aux lois de la thermodynamique. Toute transformation d’énergie est accompagnée de pertes non récupérables dans son système. Ces pertes sont très importantes dans la conversion d’énergie thermique en énergie mécanique. Par exemple, à l’intérieur d’un moteur de combustion interne, l’énergie chimique sous forme d’hydrocarbures se transforme, d’une part, en énergie mécanique (environ 40%), le reste se transforme en énergie thermique sous différentes formes difficilement récupérables. Cependant, nous continuons à utiliser ce type de moteur depuis plus d’un siècle. Evidemment, certaines améliorations ont été apportées entre-temps, mais les rendements sont encore très faibles. Dans ce cas, le rendement du moteur est compensé par la haute densité énergétique du combustible…
Une technologie basée sur des processus physiques observés dans la nature utilisant :
- L’énergie solaire comme principale source d’énergie. B. Le CO2 des émissions industrielles comme matière première.
- Le CO2 des émissions industrielles comme matière première.
- Le plancton en tant qu’échangeur primaire, simple et efficace.
- Le tout au moyen d’un processus de transfert hydrophotosynthétique et thermochimique à l’aide de catalyseurs.
BFS a mis au point un procédé industriel capable de résoudre les deux problèmes fondamentaux de notre système de production actuel. D’une part, éliminer le CO2 émis dans l’atmosphère, ce qui rend le discours international sur le problème des émissions polluants une solution au deuxième problème majeur, la nécessité d’une source d’énergie inépuisable d’une matière première substitutive du pétrole qui redéfinit les équilibres de pouvoir, sans le besoin d’effectuer aucun changement technologique pour assumer leur consommation.
Le CO2 est converti en pétrole artificiel, en Blue Petroleum BFS, par de processus dans lesquels se sont combinés de nombreux domaines d’investigation pour trouver une clé fondamentale : le rendre possible et rentable, à la portée de tout état ou pays qui ait une source d’énergie gratuite et universelle : le soleil.
C’est ici que le CO2 capturé est traité pour sa conversion en un pétrole artificiel et propre.
Capture du CO2 – Transport du CO2
Traitement du CO2 – Diffusion du CO2
Séparation des différents produits – Traitement des fluides
Automatisme