Posted on: 1 juin 2020 Posted by: adminim Comments: 0
MIT - MIT - Massachusetts Institute of Technology
où se trouve le MIT aux Etats Unis ?

Le MIT, spécialisé dans les NTIC, est un laboratoire qui a été créé en 1985 par Nicholas Negroponte et Jerome B. Wiesner.

Dédié aux technologies de pointe et à leurs applications les plus innovantes, le Medialab est réputé comme le « laboratoire le plus déjanté du monde » mais aussi le plus élaboré.

Le Massachusettss Institute of Technology est également connu pour son « AI lab » (Centre d’Intelligence Artificielle) ses nombreuses découvertes et Kerberos, l’ensemble de programme protégeant son réseau local, et qui n’a toujours pas été piraté en plus de dix ans de service.

Qu'est ce que le MIT (Massachusetts Institute of Technology) ?

La mission du MIT est de faire progresser la connaissance et de former des étudiants en Sciences et Technologies.

L’institut a pour but d’étudier, de préserver et d’améliorer les connaissances que le monde a dans le domaine des nouvelles technologies et de l’innovation.

MIT - Massachusetts Institute of Technology
MIT - Massachusetts Institute of Technology

Le MIT offre à ses étudiants une éducation qui combine à la fois étude scolaire rigoureuse et excitation de la découverte avec l’appui et la stimulation intellectuelle d’une communauté diverse de campus.

Ils cherchent à développer la capacité et la passion de chacun à travailler sagement, créativement, et efficacement pour la plus-value du humankind.

Les principaux travaux du laboratoire concernent donc les objets intelligents qui seront les accessoires du futur.
Il existe 2 grands axes de recherche au Medialeb : « Things that thing » (les choses qui pensent) et « Digital life » (la vie numérique) qui correspondent à la vision du monde de Negroponte puisqu’ils s’appuient sur la distinction qu’il a élaborée dans Being digital entre les « bits » et les « atoms ».

Nicholas Negroponte - MIT

Nicholas Negroponte considère en effet que nous vivons dans un monde encombré de boutons, de piles et de mots de passe et dont les éléments sont globalement impuissants du fait qu’ils ne communiquent pas entre eux, il faut donc construire des technologies ; discrètes et capables de fournir à tout moment l’information désirée sans qu’on ait à s’en préoccuper, c’est pourquoi l’intention du Medialab est de mieux exploiter les objets usuels de notre environnement (ex. : la chaussure ordinateur), de sorte que notre corps se trouve environné d’un  » bodynet  » qui est un véritable réseau d’échanges de données entre nos vêtements ou autres accessoires et le monde extérieur ; pour y parvenir , le Medialab espère faire adopter un UBC, Universal Body Code, qui portera l’identité de chacun.

Le MIT à la source de l'informatique

C’est au MIT que naît l’ordinateur et de la cybernétique.
Le MIT est un organisme pluridisciplinaire spécialisé dans la recherche en mathématique, c’est là que sont élaborées l’ensemble des théories cybernétiques.

En 1919, un mathématicien du nom de Nobert Wiener (auteur de « Cybernetics ») enseigne déjà les maths au MIT.
C’est de la rencontre entre science du vivant et mathématique, physique et biologie que naît l’ordinateur.
L’idée c’est de considérer le cerveau comme un système. On en arrive à la conclusion suivante : une machine peut être dite intelligente quand pour contrôler une action à laquelle on l’assigne, elle s’appuie sur ses performances passées. C’est le principe de la boucle de rétroaction.

Boucle de rétroaction

Egalement à la base de l’informatique : le théorème de Gödel (1906-1978)
Ce théorème explique qu’on ne peut pas produire un résultat et s’abstraire de ce système pour démontrer ce résultat. La démonstration ne peut se démontrer en tant qu’elle même (principe d’incomplétude).
Berque disait : « Gödel démontre les limites de la raison : un système de proposition non contradictoire ne peut pas en lui même prouver qu’il n’est pas contradictoire, pour prouver qu’un système est juste il faut un point de vue extérieur à ce système »
Le réel est en soi insaisissable.

C’est grâce à la cybernétique que le MIT va imaginer puis développer des prototypes de machines intelligentes.
Les idées du MIT vont s’étendre du seul domaine de type militaire, à des systèmes d’organisme vivant puis à une discipline plus générale qui serait l’ensemble de l’étude des systèmes quelque soit ces systèmes.

En 1961 une nouvelle discipline est créée au MIT : la dynamique industrielle, Forester en est le Fondateur. Il s’agit d’appliquer aux entreprises la théorie des systèmes issue de la cybernétique et aux entreprises de simuler et de prévoir leur propre comportement.

« La cybernétique libère l’homme du prestige inconditionnel de l’idée de finalité. Alors que l’évocation d’une fin supérieure et de l’ordre que réalise cette fin est considérée comme terme dernier d’une requête de justification, parce que la vie est confondue avec la cathartique. L’homme se libère de sa situation d’être asservie par la finalité du tout en apprenant à organiser un tout finalisé qu’il juge et apprécie. La cybernétique libère l’homme de la fermeture contraignante de l’organisation en le rendant capable de juger cette organisation au lieu de la subir en la vénérant et en la respectant parce qu’il n’est pas capable de la penser ou de la constituer » Gilbert Simondon.

La Naissance d'Internet

Naissance d''internet

Internet est né aux états unis en 1969 sous le nom d’Arpanet.

L’idée de l’Internet remonte à plus loin, c’est en 1957 après le succès du lancement par les soviétiques des deux satellites sputnik1 et 2 que le département de la défense américain décida de la création de l’ARPA (Advanced Research Project Agency), qui sera chargé de rétablir et de maintenir (ou plutôt de réhabiliter) la prééminence de l’Amérique dans le domaine des sciences et technologies appliquées à la défense.

En 1962, J.C.R. Licklider du MIT (Massachusetts Institute of Technology) décrit dans une série de mémos sa conception d’un « réseau galactique » auquel chacun pourra accéder rapidement et facilement à toutes les données disponibles depuis n’importe quel endroit du monde, un concept visionnaire qu’il a conduit à la direction du programme de recherche informatique de l’ARPA et a fait évoluer, avec l’aide des universitaires, la théorie de commutation de paquets utilisée dans le transfert de données à travers les réseaux, théorie améliorée par G. Robert en 1967 et est devenue l’architecture du réseau de l’ARPA : ARPANET en 1969, qui lui même donna naissance à notre Internet d’aujourd’hui

Dans les ordinateurs qu’on développe aujourd’hui on tend vers un modèle d’organisation qui se rapproche du cerveau. Ils accomplissent en même temps plusieurs tâches. L’ordinateur peut être considéré comme un ensemble de petites machines en réseau qui communiquent entre elles, capable d’interagir entre elles sans l’intervention de l’homme.

Internet n’est donc pas un lieu ou un grand serveur où tout le monde peut aller puiser de l’information en empruntant les fameuses « autoroutes de l’information » mais plutôt une toile mondiale reliant plusieurs serveurs d’entreprises et de divers organismes qui communiquent grâce à un même protocole de transfert de données. Joël de Rosnay a développé le thème d’Internet, réseau des réseaux dans son livre  » l’homme symbiotique ».

Quelques autres dates importantes :
1984 : Les premiers serveurs de noms de domaines DNS (Domain Name Server) qui permettent d’adresser un site à l’aide de son nom et celui du serveur qui l’héberge sans en connaître la topologie, ainsi lorsque vous indiquez le nom d’un site dans votre navigateur, le serveur DNS se charge de convertir ce nom en adresse numérique pour retrouver le site correspondant.
1990 : ARPANET cède définitivement la place à internet.
1991: l’introduction des liens hypertextes qui permettent le branchement instantané depuis un document vers un autre ou vers un autre site distant, ont beaucoup simplifié la navigation et ont popularisé l’Internet.
1994 : l’apparition des premiers centres commerciaux sur le web.

Louis Pouzin, ingénieur français

Louis Pouzin ingénieur français

Le chercheur français Louis POUZIN était le premier à mettre en pratique ce qui n’était que des théories vers la fin des années soixantes, il a inventé le datagramme et a mis au point avec son équipe le premier réseau français « Cyclades » en 1973 et en 1975 un prototype fonctionnait en milieu universitaire. Cyclades aurait pu être l’ARPANET français voir européen, mais comme d’habitude les lenteurs administratives et le manque de moyens ont eu raison du projet.
Vinton Cerf et Bob Kahn, pères d’internet n’a jamais caché qu’ils se sont largement inspirés des recherches de Louis Pouzin sur le Cyclades et de ses protocoles pour mettre au point internet et son protocole TCP/IP.

Quels exemples de prototype mise au point par le MIT

Un ordinateur plus proche de nous

C’est en effet ce vers quoi tendent les chercheurs du MIT.
Un fait divers relate qu’un homme vivant dans l’Etat de Washington a bout de nerfs a vidé son chargeur de revolver sur son ordinateur. De cette expérience, les chercheurs du MIT conclurent que nous traitons notre ordinateur comme s’il s’agissait d’un être humain. De cette constatation ils décidèrent de créer des outils capables d’appréhender nos différents états émotionnels et capable d’adapte leur réponse en conséquence. Le groupe de travail fondé par Rosalind Picard développe à cet effet des prototypes à notre écoute.

Dans cette optique IBM a développé une souris maligne recouverte de multiples capteurs. Sensibles aux rayons infrarouges ces capteurs peuvent déterminer notre rythme cardiaque en analysant le bout de nos doigts. Une puce thermosensible détermine la température de notre main et des capteurs de mouvement indique le type de mouvement effectués (volontaire ou non). Grâce à ces différents capteurs la souris est capable de déterminer si nous ressentons de la colère, de la tristesse, de l’énervement…
Sur le même principe il existe aussi des manettes de jeux capables de déterminer l’état émotionnel du joueur et d’adapter le jeu en fonction de cet état.

Prototype Souris IBM

Walter Bender, chercheur à l’Institut de Technologie du Massachusettss, étudie l’influence des couleurs sur notre comportement. Il s’est rendu compte que plus un écran affichait de teintes, plus notre attention se portait sur les zones grises. Il a constaté également que certaines couleurs du spectre allant du jaune au bleu en passant par le vert étaient plus stimulantes pour l’oeil mais aussi plus stressant. C’est grâce à toutes ces observations que Walter Bender a pu développer des interfaces colorées de façon intelligente pour mieux communiquer.

Que les machines puissent lire dans nos pensées est un fantasme vieux comme Hérode, mais les chercheurs y travaillent et il n’est pas impossible de voir cet exploit technologique se réaliser un jour…
En effet, la technique dite de magnéto-encéphalographie, qui mesure les champs magnétiques autour du cerveau, et les méthodes d’imagerie à résonance magnétique, qui cartographient les échangent chimique qui se produisent au niveau du cerveau, peuvent, dans des conditions idéales, définir notre état mental en fonction de nos pensées. Ainsi la machine est en mesure de distinguer certains comportements, notamment le plaisir, l’activité musculaire… grâce à la stimulation de certaine zone du cerveau.

La voix permet aussi à la machine de capter nos états émotionnels. On sait d’expérience que la colère correspond à des pics d’intensité et à un débit de parole élevé.

Modélisation 3D visage

Les traits du visage ou encore nos gestes expriment notre pensée et trahissent nos émotions.
Des caméras placées au dessus de l’écran permettent d’analyser nos moindre faits et gestes, grâce à des modèles stéréotypé prédéfinit représentant les différents états émotionnels. Des capteurs permettent aussi de définir la vitesse de déplacement d’une main ou d’un bras.

Le défi, désormais est de trouver les senseurs les plus pertinents pour modéliser toute la palette des émotions.

Rendre la communication homme-machine plus naturelle

Si l’ordinateur appréhende de plus en plus les émotions humaines, le web lui aussi s’humanise.
En effet, pas facile à l’heure actuelle, de faire passer des émotions sur le web.
Les « smiley » réalisé avec des simples signes de ponctuation 😉 utilisés pour symboliser un sourire ou tout autre sentiment restent un peu limité. Seul la vue et l’Ouie sont stimulés par l’utilisateur du Web.
Des chercheurs travaille donc à rendre Internet ouvert à tous nos sens (la vue, l’ouie, mais aussi le toucher, le goût et l’odorat).

Sentir les formes, les textures et les aspérités d’un objet virtuel c’est désormais possible. En effet les laboratoires de l’Université Carnegie-Mellon à Pittsburgh ont mis au point une sorte de grand bol pourvu en son centre d’une manette de simulateur de vol : le « Haptic device ». A l’intérieur de ce bol sont disposés 6 aimants contrôlés par un courant électrique. La force des aimants permet de simuler les aspérités et la forme de l’objet.

L’odorat sera aussi un élément qui se développera avec les ordinateurs de demain. La société américaine Digiscent a déjà mis au point un périphérique qui diffuse des odeurs. Ce dispositif permet d’associer une odeur à une page Internet.
A la base, l’odeur est un simple fichier numérique. Une fois transmis au diffuseur, elle est fabriquée grâce à une palette de 128 composés chimique, allant de l’eau de rose au caoutchouc brûlé.
Dans l’idée d’aller toujours plus loin, la start up américaine Trisenx compte développer une technologie qui permette d’imprimer des pages internet odorantes mais aussi comestible!

Diffuseur Digiscent Ismell - MIT
Technologie portable
Technologie développée au MIT

Se projeter dans l’ordinateur fait aussi partie de cette humanisation du web.
Justine Cassel, chercheur à l’Institut de technologie du Massachusetts ( MIT ), propose un système graphique permettant aux internautes de participer à un forum de discussion sous la forme d’un avatar, c’est à dire un personnage en image de synthèse.
Ce principe d’avatar a été mis en place dans le but de signifier toutes les émotions humaines à nos interlocuteurs, une solution efficace pour éviter les malentendus et les discussions formelles des forums.
Pour rendre ce principe de « chat » encore plus réaliste, Robert Kraut, spécialiste des relations homme-machine à l’Université Carnegie-Mellon de Pittsburgh a développé un système d’ambiance.
Un « agent intelligent » espionne les sujets de conversations qui se tiennent dans d’autres forums et vous les signale en affichant régulièrement une petite fenêtre avec les thèmes abordés. Par ce principe d’ambiance où le web entendu pour vous ce qui se dit autour, vous pouvez à tout moment changer de groupe comme vous pourriez le faire dans n’importe quel lieu réel.

L’une des particularités d’Internet c’est de « ficher » au moyen de cookies les internautes dans le but de connaître leurs goûts et de leur proposer des services adaptés.
Des chercheurs de l’Université de l’Illinois travaillent sur un principe similaire mais davantage basé sur le relationnel.

Développement informatique MIT

Ils ont mis au point un « agent intelligent » qui, lorsqu’on consulte des pages Internet, est capable d’identifier le thème de notre recherche et nous propose d’une part d’autres pages susceptible de nous intéresser et d’autre part des e-mails de personnes consultant les mêmes pages que nous au même moment.
Le but de ce procédé est de créer un réseau d’entraide entre des personnes ayant en partie ou totalement les mêmes centres d’intérêts.
Sur le même principe le logiciel Watson mis au point par Jay Budzik, crée à partir de n’importe quels textes des liens hypertextes sur les mots ou thèmes les plus récurrents dans le document et les associes instantanément aux pages web les plus pertinentes.

Le MIT : A la pointe de la technologie…

Une communication accrue

Plus perfectionnée et plus discrète la technologie informatique s’insère partout.
De la bouteille de lait qui donne la météo au courrier électronique parfumé, les avancées techniques sont considérables et viennent faciliter notre communication.

Internet prend de plus en plus d’importance dans notre vie quotidienne.
D’abord exclusivement réservé aux utilisateurs d’ordinateur, l’utilisation d’Internet s’étend à la téléphonie mobile, aux équipements de voitures…

Thad Starner

Thad Starner - MIT

Thad Starner, chercheur en informatique à l’Institut de technologie de Géorgie à mis au point en 1993 le wearable computing c’est à dire l’informatique qui se porte. Il s’agit d’une paire de lunettes développée par MicroOptical équipées d’un écran miniature qui lui permet d’accéder à Internet sans que l’on s’en rendre compte.
Doté de 16 couleurs et d’une fréquence de 60 Hz, il offre une résolution de 320X240 points.
L’objectif est de rendre la technologie accessible à tous, de façon permanente et l’intégrer au mieux à l’homme (la rendre « invisible »).

Hélène Brashear

Hélène Brashear - MIT

Autre projet mené par Hélène Brashear dans la continuité du travail de Starner : un traducteur de la langue des signes.
Ce système conçut pour améliorer la communication des muets avec le monde extérieur est une sorte de casque que l’on place sur la tête et qui repère les mouvements de mains de l’utilisateur. Ceux-ci sont interprétés par l’ordinateur, lequel affiche à l’écran leurs significations. Ce système comporte encore quelques failles, notamment les conditions d’éclairage qui induisent de forte probabilité d’erreur sur la reconnaissance des signes par les capteurs de l’ordinateur.
Une autre version est en préparation, cette fois-ci les signes seront directement traduits par une voix synthétique.

Cameron Riviere

Scalpel électronique - Cameron Riviere - MIT

Cameron Riviere, chercheur en robotique médicale à l’Université Carnegie-Mellon, a mis au point un bistouri révolutionnaire. Celui-ci détecte les mouvements du chirurgien, il peut distinguer les gestes volontaires et corriger les écarts involontaires afin d’offrir une précision irréprochable. Muni d’accéléromètres et de senseurs qui mesurent les angles de variation, ce bistouri devrait être utilisé dans les hôpitaux prochainement.

Jospeh Kaye

Tasse MIT

Autre invention du MIT, une tasse à café intelligente. Mise au point par Jospeh Kaye, cette tasse à café est dotée d’une puce électronique qui transmet à l’appareil à café le nom de la boisson préférée de l’utilisateur. La machine diffuse sur son écran des informations susceptibles d’intéresser l’utilisateur, comme par exemple son emploi du temps, et diffuse une musique appréciée par l’utilisateur. Seul inconvénient de cette invention : la cacophonie aux heures de pointe !

Steve Mann

Steve Mann, chercheur à l’Université de Toronto au Canada, porte sur la tête une caméra qui filme en permanence ce qu’il voit.
A tout moment sa famille ou ses amis peuvent, en se connectant sur sa page Internet, voir en temps réel ce qu’il a devant les yeux. Steve Mann travaille sur cette invention depuis le début des années 80 et améliore sans cesse son invention jusqu’à la rendre pratiquement « invisible ».

Steve mann - technologie MIT

Quand l'ordinateur devient invisible….

Lors du Comdex 2001, principal salon informatique américain qui se tient à Los Angeles, a été présenté le « Senseboard Virtual Keybord » (VK). Ce clavier virtuel est constitué de deux gros bracelets qui s’enfilent sur chaque main et reconnaissent les mouvements de la paume et des doigts grâce à des détecteurs de mouvement. En tapant sur une surface plane, l’utilisateur transmet via ondes radio les données correspondantes, à l’emplacement des touches d’un clavier imaginaire. D’autres mouvements font office de souris et permettent de naviguer dans le système.

Technologie invisible MIT

Dans un souci de communication, Kevin Warwick, chercheur en informatique de Reading en Angleterre, s’est fait greffer une puce sous la peau. Cette puce, reliée à son système nerveux, communique à son ordinateur des données en fonction de son influx nerveux. Il espère que plus tard cette puce lui permettra de communiquer directement avec sa femme.

Les « smart tags », ces puces qui rendront les objets intelligents
Les objets deviennent « intelligents ». Ils communiquent entre eux créant ainsi des environnements interactifs.
Cette révolution technologique a un impact déterminant sur de nombreux secteurs de notre vie quotidienne.
Elle repose sur l’identification de chaque objet, l’interrogation à distance de cette identité et la connexion sans fil de ces étiquettes intelligentes à Internet pour accéder à des bases de données.

smart tags - puce électronique - MIT

L’acheteur d’une grande surface n’aura plus à faire la queue pour attendre que les produits de son caddie soient analysés un par un par un lecteur de code barre : toutes les étiquettes intelligentes seront lues en vrac et même à travers les paquets à une distance comprise entre 1m50 et 5 m. Plus besoin de tout décharger.
Aujourd’hui 5 milliards de code barres sont scannés chaque jour dans 140 pays, faisant de cette technique le plus important outil de commerce électronique au monde, devançant largement les sites Web de e-commerce. Mais cette suprématie touche sans doute à sa fin avec l’arrivée des RFID’s, le « radio frequency identification systems » ou « smart tags ». Il s’agit de puces électroniques minuscules (de l’ordre de quelques millimètres) jouant le rôle de transpondeurs et pouvant être placées dans les objets les plus divers. Dotés d’une mémoire de 96 bits, ils permettent l’identification, la description de l’objet et l’obtention d’autres informations détaillées par connexion à des bases de données sur Internet.

Des puces implantables existent déjà, notamment pour identifier les animaux d’élevage ou de laboratoire, voire des animaux de compagnie, mais leur coût (autour de 1$) reste encore trop élevé.
Grâce à une technique d’auto assemblage en lit fluidifié (FSA : Fluidic Self Assembly), Alien Technology produira 1 million de tags par mois dès juin 2003 et 5 milliards par an en 2005 à des coûts moindre.

Bientôt, grâce aux « smart tags » on pourra repérer en une seconde un livre précis parmi les milliers de documents de sa bibliothèque personnelle. Mais on ne pourra plus sortir de son armoire à pharmacie deux médicaments incompatibles sans déclencher une alarme, ni laver dans la même machine deux vêtements susceptibles de déteindre l’un sur l’autre…

Ces applications illustrent les aspects positifs de l’usage des RFID’s, mais il faudra demeurer vigilants sur les dérives possibles de cette technologie, surtout dans le cadre des atteintes à la vie privée.

Des robots qui surpassent l'homme

Résistant aux faibles comme aux fortes températures, équipés de caméras infrarouges, de sonar ou tout simplement miniature pour se faufiller dans des lieux les plus détériorés qui soient les robots surpassent largement les capacités humaines même si pour l’instant ils sont soumis à l’intervention de l’homme pour les diriger et les réparer. Les robots interviennent donc là où l’homme ne peut pas ou ne veux pas intervenir.

Technologies MIT
Technologies MIT
Le problème majeur de ces engins du futur reste la dépense d’énergie. En effet la plupart de ces robots ont une autonomie très limité de quelques minutes voir quelques heures. C’est pourquoi certains robots comme le  » ice Breaker » chargé de trouver de l’eau sur la lune, fonctionnera à l’énergie solaire. Avec un panneau vertical, il captera en permanence les rayons du soleil. Il suffira de rester autour du pôle, là où la lumière est rassante, pour ne jamais s’arrêter.

 » L’homme n’est pas le système le plus performant existant sur cette planète. Penser qu’il y a qu’à nous copier pour inventer le robot idéal est une idée fausse. On peut faire mieux que l’homme. En tout cas, il ne faut pas s’interdire de le penser »
Takeo kanade, directeur de l’Institut de Robotique de l’Université Carnegie-Mellon à Pittsburg.

Programme de recherche "Smart Cities" au MIT

Smart cities - MIT

Au MIT, il existe un groupe de recherche intitulé Smart Cities qui planche depuis plusieurs années déjà sur un type de véhicule électrique low-cost qui pourrait bien d’ici quelques années révolutionner le transport urbain. Niveau technique, leur vision du véhicule est de travailler sur de l’électrique pour s’affranchir des gaz d’échappement ainsi que des émissions de gaz à effet de serre.
C’est un mix entre l’autopartage et un système libre service qui permet une totale liberté d’utilisation.

La stratégie du groupe a été de focaliser sur le problème du « dernier kilomètre » (last mile en anglais). Car ce « dernier kilomètre » est souvent celui qui sépare votre dernier arrêt de métro ou bus de votre destination finale (boulot, supermarché, maison…). Autrement dit, c’est à cause de ce foutu dernier kilomètre problématique que les gens ont tendance à préférer leur voiture, car il crée une rupture dans le déplacement, au contraire de la voiture qui vous amène exactement là où vous voulez aller, en contrepartie de la pollution et des encombrements qu’elle génère. Au coeur de ces nouveaux véhicules, le savoir faire du laboratoire, une roue robotisée et omnidirectionelle qui comprend un moteur électrique, des suspensions, la direction et le système de freinage. Sans emplacement pour le moteur, et sans mécanique entre les roues et le système de contrôle, celà leur a permis de donner cette grande flexibilité dans le design de la city car. Les véhicules se rangent et se plient pour gagner de la place, permettant à 6 d’entre eux de rentrer dans l’équivalent d’une place de parking. Ce système permet aussi une manœuvrabilité étonnante. A la place de faire des demi-tours, la voiture fait carrément un 180° sur elle même, et vous pouvez aussi vous garer par translation.

Le MIT s'implante dans le monde

L’Université américaine Massachusetts Institute of Technology (MIT) a lancé le projet d’ouvrir un laboratoire à Dublin. Le MediaLabEurope, plate-forme européenne du MIT Media Laboratory, est destiné à être une institution de recherche et d’enseignement indépendante dont le but sera de former des étudiants en troisième cycle (doctorat ou master) dans un environnement favorable à la créativité.

En effet, le 3 décembre 1999, le Premier Ministre irlandais annonçait la création d’un nouvel institut de recherche et développement en partenariat avec le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ce nouveau laboratoire, MediaLab Europe (MLE), devrait devenir le cœur d’un ‘village multimédia’ qui s’installerait à Dublin.
La construction de ce nouveau campus devrait coûter plus de 165 millions d’euros sur une période de dix ans. Le gouvernement Irlandais à d’ors et déjà annoncé qu’il participerait à la hauteur de 35,5 millions d’euros. Le premier bâtiment a ouvert ses portes le 24 juillet 2000.

MIT dans le monde
Technology of MIT

Le Medialab Europe

Le Medialab Europe couvre les mêmes champs de recherches (werable computer, pervasive computer…). Ces laboratoires ont des structures financières indépendantes, en effet, le site de Dublin est financé à 90 % par des fonds privés. Il réunira des chercheurs recrutés en Europe principalement, mais des passerelles de recherches ont également été jetées (avec difficulté) entre les enseignants-chercheurs et/ou les étudiants des universités irlandaises. Le laboratoire espère rapidement atteindre un effectif de 250 chercheurs.

La création d’un nouveau centre de recherche et d’étude pose la question de son intégration parmi les institutions existantes. Lors de l’annonce de la création du MLE ( MediaLab Europe), le Premier Ministre a souligné que le gouvernement souhaitait que ce laboratoire développe des liens étroits avec les universités irlandaises. Pour encourager ces rapprochements, il sera consacré 1,3 millions d’euros aux projets menés en collaboration.

La nouvelle de la création de ce nouveau centre a reçu un accueil mitigé des universités irlandaises, certaines craignant une fuite des cerveaux nationaux (professeurs et étudiants) et des capitaux vers les États-Unis. Ainsi le Président de l’Université de Cork (qui est également le fondateur du National Microelectronics Research Centre) émettait des doutes quant à la réelle possibilité d’un transfert de connaissance des Etats-Unis vers l’Irlande et soutenait qu’il aurait été plus opportun de créer une institution similaire à partir des seules compétences irlandaises. http://www.mle.ie

Autre grand centre de recherche et développement : le MediaLabAsie ( en Inde )
Ce laboratoire est le plus grand programme de recherche scolaire du monde consacré aux nouvelles technologies et aux avantages qu’apportent ces nouvelles Technologies. Ce laboratoire s’est développé autour de trois grands thème : l’étude, la santé et le développement économique.

Le rôle du Media Lab d’Asie est de faciliter l’invention, l’amélioration, et la diffusion des innovations à un maximum de personnes possible. La clé du succès pour ce laboratoire est de combiner la créativité des entrepreneurs avec le savoir-faire technique des universités. http://www.medialabasia.org/

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