Posted on: 19 juillet 2020 Posted by: adminim Comments: 0
Paul Kalfon

Paul Kalfon est né et a grandit à Sarcelles. Autodidacte et passionné, Paul Kalfon commence à apprendre la musique très jeune, d’abord le piano qu’il délaisse rapidement pour la guitare. Entre 15 et 17 ans, Paul Kalfon joue des morceaux de Jimi Hendrix, Sly Stone, Stevie Wonder…

En 1998, Avec Sam Braha, Fabrice Smadja et Pascal Ebony, ils se présentent presque par hasard à des auditions publiques lancées par EMI France qui les sélectionne parmi près de 450 artistes auditionnés pour enregistrer un album.
Le groupe Dabatcha’zz voit ainsi le jour, le premier single « Le Grand Pardon » sort dans les bacs en 1998 et est vendu à plus de 150 000 exemplaires, suivi en 1999 par la sortie du single « Les misérables » et de l’album « Thérapie musicale ».

A force de travail, Paul Kalfon sort en 2001 son premier single en solo « Sarcelles » extrait de l’album « 26 » (Sempre Music), puis écrit et interprète « Show me the way » avec le groupe anglais Sko, le single se vend à plus de 200.000 exemplaires.

Album | 26

Paul Kalfon - Pochette album 26

1 – Sarcelles
2 – Rose blanche
3 – Attendre, non
4 – Marie
5 – Dis-moi
6 – Ici ou ailleurs
7 – Adieu
8 – Tu es celle
9 – L’utopiste
10 – L’art et la manière
11 – Des promesses
12 – Tu ne sais

Paul Kalfon écrit pour d’autres artistes mais surtout se consacre à un projet qui lui tient à coeur, un second album « De mes mains »

Dans sa musique, Paul Kalfon reste fidèle à ses idées et ses idéaux. Il aura fallu du temps, du travail, de la réflexion, pour que le message délivré par « de mes mains » soit tout à fait mûr. C’est le fruit d’un homme qui a su faire la part des choses, écarter le factice, pour se consacrer à ce qui fait sens à ses yeux. Comme un retour aux sources, en quelque sorte…

Rester sincère, ne pas s’égarer dans les faux semblants : telle est la tâche, toujours nouvelle, à laquelle s’attelle ce rock dépouillé.
Grâce à la poétique d’un texte, faire exploser le sens, ouvrir des horizons, nourrir les jours paisibles à venir. Parce qu’il n’en a pas toujours
été ainsi. Ecrire, pour Paul Kalfon, c’est aller plus loin que les apparences.

Avec chaleur et humanité, il se consacre désormais à l’essentiel. « Vous, mes soeurs du monde entier, (…) Que vos blessures, à l’unisson, Fredonnent l’hymne : Révolution ». L’homme a mûri aussi. Le temps, la paternité nouvelle ont infusé une spiritualité à fleur de peau. Paul Kalfon a découvert en la musique l’outil du dialogue. Comprendre autrui, se projeter en lui afin de mieux le connaître : voilà ce que peut être la musique. Voilà l’angle à partir duquel Paul Kalfon veut considérer la musique.

Ce nouvel album, « De mes mains », est un jalon posé par un artiste en recherche. Acoustique, il l’est pour que forme et fond coïncident : la simplicité du dialogue réside là. Rock, il l’est par conviction. Le soin apporté au traitement du son est le même qui a présidé au choix des mots : on enregistre sur bandes comme on écrit à la plume. On utilise des amplis à lampes comme une recette de cuisine qui a fait
ses preuves.

Album | De mes mains

Paul Kalfon - Pochette album De mes mains

1 – Ressuscité
2 – L’élu
3 – Jamais trop tard
4 – Tu ne sais
5 – Rose blanche
6 – De mes mains
7 – S’il n’en reste qu’un
8 – Marie
9 – Révolution
10 – Blanche Neige

« Se sentir plein les poches vides », « Dépouillé de tout artifices, des larmes coulent et me trahissent » voilà deux phrases qui résument l’essentiel de l’album! Des sentiments simples et profonds auxquels Paul Kalfon s’accroche au fils des chansons. Paul Kalfon nous plonge dans un univers musical acoustique chaleureux et très touchant comme sur le titre « De mes mains » ou « Rose blanche », magnifique chanson qui figurait déjà sur le précédent album ainsi que « Marie » et « Tu ne sais ».