A l’origine du Parc Ornithologique du Pont de Gau, un camarguais passionné de nature : André Lamouroux. En 1949, il aménage un petit parc zoologique situé entre Arles (35km) et Saintes Maries de la Mer (4km). Son fils René prend le relais à partir de 1974 et modifie le concept.
Le Parc Ornithologique du Pont de Gau
René Lamouroux imagine plus grand et insuffle au Parc Ornithologique du Pont de Gau une bouffée d’oxygène, un regard novateur et une mission éducative essentielle.
Il installe de grandes volières où il reconstitue le biotope de chaque espèce présentée et aménage les 12 hectares du marais de Ginès avoisinant auxquels il donne la fonction de protection et découverte de la nature Camarguaise.
Il aménage des sentiers de découverte, des îlots, plante des milliers d’arbres et d’arbustes et informe les visiteurs avec de nombreux panneaux pédagogiques et ludiques qui dévoilent les secrets de l’avifaune (ensemble des espèces d’oiseaux).
La diversité des habitats (marais, étang, roselières, pelouses, sansouïres, roubines…) favorise la présence d’un grand nombre d’espèces d’oiseaux, sédentaires ou migrateurs.
Le flamant rose étant l’espèce « star » sur le parc.
Sensibiliser le public à la protection de la nature et a devenir éco-responsables telle est l’ambition du parc.
Hotel à insectes – proximité avec les oiseaux
Centre de soin du Parc Ornithologique du Pont de Gau
René Lamouroux crée en parallèle un centre de soins pour accueillir et soigner les oiseaux sauvages blessés.
Cette structure fonctionne grâce aux aides de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, du Département des Bouches-du-Rhône, de la DREAL, de la Fondation Brigitte Bardot et du Parc ornithologique de Pont de Gau.
Situé dans l’enceinte du Parc, il n’est évidemment pas ouvert au public. Le Parc Ornithologique du Pont de Gau recueille ainsi près de 600 oiseaux blessés par an. C’est entre mai et août (période de reproduction) que le Parc Ornithologique du Pont de Gau connaît un pic d’activité, en effet un grand nombre d’oisillons, tombés du nid, sont ramassés par des particuliers et apportés au Pont de Gau. L’équipe de soigneurs de l’Association termine alors leur élevage pour ensuite les relâcher dans la nature.
Les animaux blessés dans les volières : Hibou et Cigogne
Le Parc s’agrandit et se transmet de génération en génération
En 1987, René Lamouroux loue au Parc Naturel Régional de Camargue les 48 hectares du marais de Ginès dont il devient le gestionnaire exclusif en 2005. Cet espace naturel est le complément idéal de Pont de Gau. Sa grande diversité d’habitats, la gestion hydraulique quotidienne de l’équipe du Parc, ses aménagements et infrastructures qui permettent d’observer au plus près la faune sans être vu, ont permis d’accueillir plus de deux cent espèces d’oiseaux.
Cigognes et ragondins vivent paisiblement sur le parc
Au début des années 90, les trois fils de René Lamouroux, Vincent, Jerôme et Frédéric rejoignent l’aventure.
Le Parc représente 60 hectares et plus de 7 kilomètres de balades dans une nature préservée et une proximité inégalable avec les oiseaux.
La visite du Parc Ornithologique du Pont de Gau
Le temps de visite du Parc Ornithologique du Pont de Gau dépend du choix des sentiers (un sentier de 2,6 km entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite et un sentier de 4,3 km), il faut compter environ 1h / 1h30 en allant à une bonne cadence, mais vous pouvez prendre votre temps puisque les piques niques sont autorisés sur le parc où vous trouverez des tables en bois à disposition.
Pour la tranquillité des oiseaux, les animaux domestiques ne sont pas admis dans le parc.
Evolution des populations d’oiseaux
Les populations d’oiseaux sont surveillées, observées, baguées fréquemment pour mesurer l’évolution de leurs populations et les porter à la connaissance du public et des organismes (Station Biologique de la Tour du Valat, C.N.R.S., C.R.B.P.O ) qui travaillent à leur conservation.
Les espèces d’oiseaux présentes sur le Parc Ornithologique du Pont de Gau
Indépendamment du climat, les oiseaux trouvent de la nourriture en quantité suffisante sur le parc et n’ont donc pas l’obligation de migrer. On les appelle les oiseaux hivernants.
Vous pourrez observer toute l’année des flamants roses, hérons, cigognes, aigrettes, canards, sarcelles, sternes, mouettes, avocettes, passereaux, rapaces…
En fonction des conditions météo et des niveaux d’eau des marais, le passage migratoire pré-nuptial (du sud vers le nord) permet d’observer de mars à mai de nombreuses espèces d’oiseaux remontant vers le Nord pour aller nicher.
Le Parc Ornithologique du Pont de Gau leur permet de reprendre des forces et de faire des réserves en graisse pour continuer leurs périples.
Ils remonteront vers le nord en février / mars. Principalement des canards, oies, grues, rapaces et autres oiseaux rares comme la minuscule Remiz Penduline (petit passereau de roselière).
L’hiver est également un moment très privilégié, puisque c’est à cette époque que les flamants roses sont le plus colorés et qu’ils effectuent leurs spectaculaires « parades nuptiales ».
Observatoire qui se fond dans la nature pour observer au mieux les espèces sauvages
Site officiel : http://www.parcornithologique.com/