Posted on: 24 mai 2020 Posted by: adminim Comments: 0
Attentat de Nice

Nous sommes jeudi 14 juillet 2016, il est 22h30 passé, le feu d’artifice se finit, quand un camion emprunte la promenade des anglais à vive allure. Il fait ses premières victimes. Les gens pensent d’abord à un accident de circulation….

Il lui faudra moins d’une minute à 80km heure pour rejoindre la voie piétonnisée pour l’événement. Le camion se retrouve face à des barrières mais emprunte le trottoir de la promenade des Anglais à Nice pour pénétrer dans la zone piétonne et fonce sur la foule. Il zigzague alors alternant route et trottoir… C’est un carnage !

Le camion avance à vive allure, les gens écoutent des groupes de musique qui jouent sur le trottoir, le bruit de la fête couvre celui du camion. Quand certains tournent la tête il est déjà presque trop tard pour fuir… le choc est sourd, frontal, violent.

Le camion du terroriste, sans doute freiné par tout ce qu’il a démolit sur son passage (bancs, chaises), ralentit. A tel point que plusieurs personnes se mettent à lui courir derrière pour tenter de l’arrêter. Un jeune homme en vélo puis un autre en scooter, parviennent à monter sur le côté du camion, mais le terroriste pointe une arme de poing vers eux, les hommes héroïques chutent au sol. Cette intervention a permis de sauver des vies mais aussi de ralentir le chauffard qui se trouve maintenant à la portée de la police. Des tirs résonnent… le terroriste est abattu.

Attentat de Nice

Christian Estrosi a annoncé sur BFM TV, que des armes et des grenades avaient été retrouvées dans le camion. Plus tard on apprend qu’elles s’avéraient en réalité factices sauf un pistolet 7.65 que le conducteur avait avec lui.

Des victimes partout, des téléphones qui sonnent… un silence pesant par intermittence et des cris résonnent dans la nuit.

Les gens courent sans trop comprendre ce qu’il se passe. Ils se réfugient dans les restaurants ou chez des particuliers. Le centre ville est pris de panique.

30.000 personnes étaient venues ce soir là pour profiter des festivités. Toutes regardaient le ciel, les yeux pétillants, plein de vie, plein de bonheur, mais n’espéraient pas le rejoindre si brutalement.

A 8h du matin le vendredi 15 juillet 2016 le bilan fait état de 84 morts et 18 blessés en urgence absolue et plus de 200 personnes blessées. Christian Estrosi et Philippe Pradal, le nouveau maire de Nice, présentent leur condoléances aux familles.

Attentat de Nice
Attentat de Nice
Attentat de Nice
Attentat de Nice

Le camion passe à vive allure et arriver frontalement sur la foule, les gens ne réalisent pas de suite ce qu’il se passe.

Un passage à l'acte prémédité

Le camion, un 19 tonnes, à été loué pour plusieurs jours à Saint-Laurent du Var, ville limitrophe de Nice. D’après les vidéo de surveillance de la ville de Nice, le terroriste, un Tunisien de 31 ans, aurait fait deux jours d’affilés (les 12 et 13 juillet) des repérages sur la promenade sur l’itinéraire de son forfait.
Ce type de camion était interdit à la circulation un jour férié, il a pourtant pu rouler sans être inquiété.

Il aurait également effectué des recherches Internet très explicites pour rechercher « les festivités promenade des anglais » « feux d’artifice » et « horrible accident mortel » « vidéo choc âme sensible s’abstenir ».

Le 28 juin 2016, un prêt de 5000€ lui est refusé par sa banque, ce qui le met dans une rage folle. Le 13 juillet il vend son véhicule. Le 14 juillet il essaie de retirer 1000€ mais ne peux en avoir que 550, sans doute pour se procurer des armes et passer à l’acte.

L’exploitation du téléphone portable du terroriste a révélé que ce dernier avait envoyé, le 14 juillet 2016 à 22h27 : « Amène plus d’armes, amènes en 5 à C ». Un message qui marque des complicités mais qui laisse aussi supposer des actions ultérieures étaient prévues par une ou plusieurs autres personnes le jour J et qui ne se seraient pas déroulées ou un jour à venir…

La sécurité au moment du drame

64 policiers municipaux et 42 policiers nationaux étaient mobilisés pour encadrer les 30 000 spectateurs venus assister au feu d’artifice. Ce dispositif était complété jeudi soir par l’engagement de 20 militaires, soit 5 patrouilles, dans le cadre de la mission Sentinelle.

Christian Estrosi avait adressé un courrier en date du 13 juillet 2016 pour attirer l’attention du Président de la République sur le manque de moyen.

Il y avait des contrôles aléatoires mais pas de fouilles systématiques comme ce fut le cas lors de l’Euro 2016 aux abords des fan-zones.

Nous sommes en droit de nous poser quelques questions !

Pourquoi alors que nous étions en alerte maximale, n’y avait-il pas de plots de béton (les mêmes utilisés pendant l’EURO) ou de herse disposés de part et d’autre de la zone à piétonniser ? sachant que DAESH avait depuis des mois encouragé ses combattants à agresser au moyen de couteaux (ce qui a été fait à Magnanville) mais aussi au moyen de véhicules, une vidéo de jeu vidéo circulait même pour indiquer au combattant de passer sur les trottoir pour écraser un maximum de personnes. Donc difficile d’imaginer que la sécurité n’ai pas envisagé cette hypothèse !!! Encore de l’incompétence et du laxisme !

Le terroriste

Père de 3 enfants âgés de 1, 4 et 6 ans mais en instance de divorce, il était chauffeur-livreur dans une entreprise azuréenne depuis 2013. Son entourage le décrit comme un individu violent et plutôt solitaire. Il menait une vie sexuelle débridée (nombreux partenaires des deux sexes), buvait et fumait.
Il a fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires, entre 2010 et 2016, pour menaces, violences et vols et dégradations mais n’a été condamné qu’une seule fois, en mars dernier, dans le cadre d’une altercation sur la voie publique qui a eu lieu le 27 janvier 2016. Il a agressé un automobiliste en lui jetant une palette de bois sur la tête en lui ouvrant ainsi le crâne. Mis en examen et placé sous contrôle judiciaire durant deux mois, il a été condamné le 24 mars à six mois de prison avec sursis. Si cette peine avait été de la prison ferme, le drame de Nice ne se serait pas produit…
Selon les premiers éléments de l’enquête il se serait radicalisé très rapidement.
Pour passer à l’acte, il aurait reçu la somme de 100.000€ de DAESH qu’il aurait envoyé à sa famille en Tunisie.
Il avait soigneusement laissé sa carte de séjour à l’intérieur du camion pour qu’on puisse lui attribuer ses forfaits. Une recherche de reconnaissance qu’Ingenious Mag ne lui offrira pas. Nous ne citerons pas son nom.

L'état d'urgence

Quelques heures avant le drame, comble du comble, on pouvait entendre le Président François Hollande s’exprimer à la télévision et annoncer que l’état d’urgence s’arrêterait au 26 juillet 2016, comme s’il avait oublié que la menace terroriste ne prenait jamais de vacances et que le pays était bel et bien en guerre ! La mesure de la menace n’a visiblement pas été prise au sérieux.

Rien! absolument rien n’a été fait depuis les précédents attentats. La fiche S ? les mosquées salafistes ? La délinquance ? le désarmement des cités ? On ferme les yeux sur tout ! La justice de ce pays est faible face à la délinquance c’est une réalité! Ce laisser aller participe grandement à faire naître des terroristes et des délinquants de haut niveau. Preuve en est, le casier à rallonge de chaque terroriste et de ceux qui nous pourrissent la vie au quotidien. On n’est pas capable de prendre en charge nos seniors qui ont contribué au développement de la France, mais on prend en charge les criminels et là oui on trouve l’argent pour nourrir loger et blanchir les pires individus de la société ? Quand est-ce qu’on inversera les choses ? Quand est-ce qu’on fera preuve de fermeté envers tout le monde sans avoir peur d’être taxé de raciste ? Il y a une réalité et nous ne pouvons plus l’ignorer ! Il faut réformer le système et le rendre JUSTE ! On ne peut pas invoquer les « Droits de l’homme » pour des individus qui bafouent ceux des autres, c’est inacceptable !

Pourquoi un délinquant de droit commun se voit reconduire son permis de séjour ?

Le journal local (Nice Matin) a annoncé à plusieurs reprises des tirs entendus à Nice en février mais aussi en juin pendant l’euro, qu’y a-t’il eut de fait ? Une enquête. Autant dire rien! Une femme agressée pour avoir servit de l’alcool pendant le ramadan… Il serait grand temps d’arrêter la complaisance et de profiter de l’état d’urgence pour fouiller chaque appartement, chaque cave et surtout chaque parking de tous les délinquants et de vraiment les mettre hors d’état de nuire.

L’état d’urgence est évidemment prolongé et François Hollande a d’ores et déjà annoncé qu’il ferait appel aux citoyens réservistes pour soulager les forces de l’ordre pendant l’été. Encore un aveu de faiblesse? Evidemment oui !

Daesh a revendiqué cet attentat dans une vidéo nommée « who’s next? » comme s’il s’agissait d’un jeu et qu’on devait deviner quelle serait la prochaine cible…. Des rumeurs tournent sur le web concernant une attaque sur des plages par des terroristes « déguisés » en vendeurs à la sauvette. Il y avait également des menaces pour la ville de Rome en Italie mais difficile de dire si tout cela est fondé ou pas.

Au lendemain du drame, on voit des camions blancs partout, on se sent vulnérable, parce que pour la première fois dans l’histoire du terrorisme, l’arme n’est pas une arme de guerre ou une bombe, c’est un « objet » du quotidien : un véhicule.

L'hommage aux victimes

Lundi 18 juillet 2016 à midi une minute de silence a été faite en hommage aux victimes. L’émotion était bien palpable, les pompiers, policiers, urgentistes se sont fait applaudir tandis qu’Emmanuel Valls s’est fait copieusement huer et siffler ! La mairie de Nice a reçu vers 12h30 ce lundi 18 juillet 2016 un appel inquiétant de menace de mort à l’encontre de Christian Estrosi et pour revendiquer de nouveaux actes graves à l’égard de la ville. L’individu serait connu des services de police.

Attentat de Nice
Attentat de Nice

Le terroriste a lui aussi reçu un hommage des niçois : des déchets s’amoncèlent, et les gens crachent à l’endroit où il a perdu la vie et on peut lire « assassin », « lâche ». C’est à notre avis tout ce qu’on devrait lui accorder comme place dans l’information, c’est pourquoi son nom n’apparaît pas dans cet article. Nous n’en ferons pas un martyr, un héro de daesh comme il le souhaitait. Il n’était rien et il n’est plus rien.

Nos pensées vont aux victimes et aux familles.

Attentat de Nice