Les origines du Land Art
Le Land Art trouve ses origines dans les œuvres de Robert Smithson exposées en octobre 1968 à New York au travers de l’exposition intitulée « Earth Works ».
Robert Smithson s’impose comme une figure emblématique du Land Art, rejoint par d’autres artistes : Dennis Oppenheim, Richard Long, Nil Udo, Nancy Holt, Robert Morris, Andy Goldworthy, Walter De Maria, Michael Heizer, Patrick T. Dougherty, James Turrell, Cristo…
Ce courant artistique contemporain utilise la nature et ses matériaux (roche, bois, terre, feuilles…).
Parfois illustré par des expositions photos, le Land Art se présente le plus souvent comme une exposition à ciel ouvert au sein de la nature. Ces œuvres éphémères sont ainsi soumises aux conditions climatiques. L’art sort des musées et vient chercher un nouveau public dans des lieux surprenants au détour d’un chemin de forêt.
Spencer Byles et ses sculptures Land Art
Artiste britannique, Spencer Byles s’est installé plusieurs années avec sa femme et sa fille dans les Alpes Maritimes. Il se définit comme un « wild forest artist ».
Il rencontre un photographe qui lui propose d’approfondir son projet artistique en lien avec la nature. C’est ainsi que le projet « un an dans une forêt française » débute.
Pendant près de 3 mois Spencer Byles se promène dans les forêts de la Colle sur Loup, Villeneuve Loubet et Mougins à la recherche d’inspiration. Il essaie de capter la personnalité des lieux et repère le positionnement de ses futures sculptures.
En tout, Spencer Byles réalise une trentaine de sculptures, qu’il dispose au coeur de la nature, notamment au chemin de Montmeuille à La Colle sur Loup.
Quand ils tombent par hasard sur une oeuvre, les gens sont fascinés et se questionnent pour savoir si c’est de l’art ? un refuge pour les animaux ? ou un piège ? et font l’étonnante découverte de tout un parcours agrémenté d’oeuvres ne laissant plus de place aux doutes.
Spencer Byles étudie les possibilités d’association entre différent matériaux, il construit et déconstruit jusqu’à trouver l’harmonie parfaite.
Quand il crée, Spencer Byles n’est jamais certain de l’orientation que prendront les choses, il se laisse guider par son instinct. L’oeuvre prend forme spontanément sans idée préconçue, il s’arrête lorsqu’il a le sentiment qu’il ne peux plus avancer ni reculer dans le processus de création. Chaque oeuvre est une expérience unique.
Spencer Byles met à contribution tous ses sens : le toucher, les sons, les odeurs… pour restituer une oeuvre en adéquation avec son environnement.
Spencer Byles crée une structure intérieure avec de la corde ou de la vigne qui pousse sur les arbres et enroule d’autres matériaux autour.
Spencer Byles ne donne aucun nom à ses oeuvres pour laisser les gens imaginer et décrypter l’oeuvre.
Une fois créées, les œuvres continuent leur processus en communion avec la nature qui reprend ses droits au bout d’un an et demi environ et qui fait disparaître l’oeuvre.
Spencer Byles est attiré par les formes naturelles dessinées par la nature. Il utilise un maximum de matériaux qu’il trouve sur place.
Les sculptures en papier, sans protection pour la moisissure, se dégraderont lentement après dix mois dans la forêt.
En novembre 2016, Spencer Byles et sa femme Paula quittent la France pour la Malaisie.
Site officiel : http://www.spencerbyles.net/
Facebook : https://www.facebook.com/pg/Spencer-Byles-Forest-Sculptor-155724334524101/
